Le BDSM est une pratique sexuelle assez originale. Il est souvent assimilé, à tort ou à raison, à de la violence. Pour cause, les techniques qui y sont utilisées peuvent paraître brutales pour des non-initiés. Pourtant, le BDSM est régi par un certain nombre de règles que tous les pratiquants maîtrisent. Cet univers est inclusif. Il est ouvert à toutes les personnes, sans distinction aucune de leur orientation sexuelle. Le BDSM attire de plus en plus d’adeptes, mais pour s’y lancer de manière sécurisée, il est essentiel d’en connaître les bases.
Qu’est-ce que le BDSM et pourquoi cette pratique est-elle tant appréciée ?
Le BDSM (visiter le site source Madintouch) est l’abréviation des mots « bondage, discipline ou domination, sadisme et masochisme ». Ce sont des pratiques sexuelles réalisées par des partenaires consentants, sur des bases qu’ils ont eux-mêmes établies pour se faire mutuellement plaisir. Au-delà de l’acte sexuel qui est d’ailleurs facultatif, le BDSM repose sur l’usage d’accessoires érotiques. Ces derniers sont choisis en fonction de la technique utilisée par les pratiquants.
Bondage et Discipline ou Domination
Comme on peut le voir sur la page de Lola Soumise, le bondage est un jeu sexuel dans lequel l’un des partenaires est totalement ou partiellement immobilisé. Cela peut se faire à l’aide de divers objets comme :
- les menottes,
- les cordes,
- les bâillons,
- les laisses,
- tout autre matériel susceptible d’empêcher la réalisation de mouvements.
Le partenaire attaché est le soumis et le second est le dominateur. Le rôle de ce dernier est de faire exécuter à la personne soumise, des actions spécifiques sous forme d’injonctions. Le partenaire soumis doit alors faire preuve de discipline face à la domination du maître de l’action.
Sadisme et Masochisme
Dans l’univers du BDSM, le sadisme est le fait de tirer son plaisir sexuel à travers la souffrance infligée à son partenaire. Cette souffrance est émotionnelle ou physique, mais en BDSM, elle n’est pas perçue comme négative.
Enfin, le masochisme est en quelque sorte l’opposé du sadisme. Il concerne les soumis qui ne s’excitent et ne jouissent que sous l’effet de la douleur administrée par un dominant. Dans ces deux catégories, on retrouve l’usage des fouets, des cravaches, des godes, des plugs, des pinces, des chaînes, etc.
Toutefois, contrairement à ce que l’on peut croire, les dominants ne sont pas uniquement des hommes et les soumises, des femmes. En BDSM, il n’y a pas un genre spécifique à une action. Chacun joue le rôle qui lui offre un maximum de plaisir. Pour les débutants d’ailleurs, il est préférable de ne pas se ranger dans une case. L’idéal est d’explorer toutes les possibilités afin de trouver la pratique dans laquelle on se sent le plus épanoui.
Pourquoi le BDSM est-il tant apprécié ?
Si le BDSM est autant apprécié, c’est parce qu’il permet d’avoir une vie sexuelle plus originale, loin des codes classiques. Il offre de nouvelles possibilités d’exploration de la sexualité et procure à ses adeptes des sensations inhabituelles.
Le BDSM favorise aussi une meilleure communication entre les pratiquants qui doivent, avant tout acte, définir les règles à respecter et les limites à ne pas dépasser. Le jeu de rôle exécuté dans le BDSM et le matériel employé créent un sentiment de danger. C’est lui qui fait monter l’adrénaline, décuple les sensations et permet de véritablement prendre du plaisir. En soi, le BDSM n’est pas une pratique dangereuse. Il sert à pimenter les relations charnelles.
Comment se lancer dans cette pratique sexuelle en toute sécurité ?
L’exploration de l’univers du BDSM commence par une bonne documentation sur la question. En plus des lectures, il est utile de regarder des vidéos explicatives, voire pornographiques afin d’avoir un meilleur aperçu des actions.
Par la suite, il faut faire le point sur les fantasmes qu’on désire assouvir à travers cette pratique. Les connaître permet en effet de définir avec son partenaire les actes autorisés et ceux proscrits. Les fantasmes guident également sur le choix des accessoires à utiliser pendant les activités de BDSM. Une fois cette étape passée, il faut régler la question du partenaire avec lequel on souhaite avoir des relations.
Celui-ci peut se réaliser en couple ou avec toute autre personne de son choix, pour peu qu’il y ait un minimum de compatibilité. Pour un début, il est préférable d’essayer le BDSM à deux plutôt qu’à plusieurs. Toutefois, le mot d’ordre, dans tous les cas, reste le consentement.
Les deux parties impliquées doivent être d’accord à l’idée d’essayer de nouvelles pratiques sexuelles. Ceci, sans que cela soit un risque ou représente un danger pour l’un ou l’autre. Chaque partenaire, qu’il soit débutant ou non, doit être à l’aise avec toutes les actions exécutées durant l’acte. Enfin, la communication, le respect et la compréhension doivent être des valeurs non négociables avant, durant et après tout acte de BDSM.
Quelles sont les activités les plus courantes dans le monde du BDSM ?
L’univers du BDSM est extrêmement riche en activité. L’une des plus utilisées est la traditionnelle fessée. La tape sur le postérieur nu de son partenaire peut se faire à la main ou avec des objets rudes tels que le fouet ou le paddle. Les fessées en BDSM sont réputées pour leur caractère intime, ludique et excitant. En plus des fessées, la restriction de sens est aussi une activité courante dans cet univers.
Elle consiste par exemple à bander les yeux de son partenaire, à le menotter ou encore à l’attacher au lit. C’est le principe du bondage. Dans cette pratique, le dominateur a carte blanche pour disposer, comme il l’entend et dans les règles préétablies, du corps de l’autre.
Entre autres, les jeux de rôle sont également très répandus. Ils permettent de mettre en scène toute sorte de scénario autour d’une thématique définie. La torture des tétons, du pénis ou des testicules, la stimulation anale et l’interdiction d’avoir un orgasme sont autant d’activités fréquemment pratiquées en BDSM.
Comment essayer cette pratique sexuelle : chez soi ou dans un club ?
Le meilleur endroit pour essayer sa première séance de BDSM reste sans aucun doute à domicile. Le cadre est plus privatif, intime et plus rassurant pour un débutant. Se retrouver dans son environnement habituel aide à être plus à l’aise et à véritablement lâcher prise. Dans les clubs, en revanche, on retrouve souvent des personnes expérimentées. Elles sont très à cheval sur les règles du BDSM, ce qui peut être déroutant pour un débutant.
Pour une première expérience, les clubs sont assez impressionnants et il peut être difficile d’être totalement détendu. Les clubs de BDSM sont discrets. Les techniques de bondage, de soumission et de sadomasochisme y sont néanmoins maîtrisées. L’idéal serait d’expérimenter quelques séances chez soi, de découvrir ses propres limites et envies avant de se rendre dans un club.